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Camps d'été:

Camp 2000 - Le Parc Soubise, Vendée (85)
suivi du Rallye des Cimes

La Troupe lors du camp d'été 2000 en Vendée

Le camp d’été en Vendée vu par le Chamois :

Eté 1793,les guerres entre Vendéens et Républicains déchirent la Vendée.Dans les bois du Parc Soubise, quatre armées s’affrontent : deux armées vendéennes (Stofflet et La Rochejaquelein) et deux armées républicaines (Hoche et Turreau).

La « patrouille infernale » du général Turreau compte sortir glorieuse de cette longue campagne de deux semaines.Dès le début, Turreau (plus connu sous le nom de Jean-Philippe) et ses hommes se mettent à l’ouvrage et installent leur campement, malheureusement leur empressement les perd : dès la première nuit en s’allongeant sur son lit, le second du général se retrouve à terre, entraînant dans sa terrible chute le reste de la patrouille qui commençait à s’endormir(une mésaventure du même genre arrivera quelques jours plus tard au général Hoche : y aurait-il un complot vendéen ?).

Une fois les installations finies et inspectées, après un repos très long et très profitable, les patrouilles sont convoquées pour partir en exploration. Au cours de ce rassemblement, le chamois, soucieux de son hygiène et de sa propreté, sera la risée des autres patrouilles. L’exploration sera pour le Chamois un des meilleurs moments de ce camp. La patouille n’est prête d’oublier son passage à Vendrennes : des jeunes Vendrennois nous sollicitent pour faire un foot, le résultat est lamentable, heureusement, nous nous rattrapons sur la sioule.

Après l’exploration, Cinéscenie du Puy du Fou puis les olympiades.

Dans la nuit du 29 au 30 messidor de l’an I (17 au 18 juillet) toutes les armées sont misent en alerte: La guerre est déclarée. les républicains doivent maintenant faire directement  face au Vendéens. Après s’être mutuellement pourchassées dans la campagne vendéenne, les deux armées doivent défendre leur drapeau. Durant toute la soirée les Bleus construisent un magnifique fortin, imprenable et surtout introuvable. d’après leurs renseignements une attaque doit avoir lieu dans les dix prochaines heures. Cette menace ne les empêche de dormir sur leurs deux oreilles, en sécurité dans leur fortin. Au petit matin, alors qu’ils sont en train de prendre leur petit-déjeuner, les Bleus sont lâchement attaqué par une bande de Blancs affamés qui leur prend tout ce qu’ils ont de plus cher : drapeau et tartines. Cette attaque félonne, ainsi que l'infériorité numérique, explique la défaite des Républicains qui se sont pourtant tous bien battus.

Le soir, temps fort pour le Chamois, son chef est investit raider. Bravo Jean-philippe !

Le lendemain se déroule le très attendu concours de cuisine, le Chamois est très craint pour cette épreuve. Le général Turreau reçoit dans son campement tout le gouvernement de la République. Au menu : l’ordinaire du soldat républicain (soupe au chou) mais bien complété par des produit du terroir, récoltés lors des pillages des fermes avoisinantes (côtes de veau, salade , brioche...), le tout arrosé d’un excellent vin du pays . Robespierre et ses compagnons sont comblés : le Chamois remporte donc le concours de cuisine .

Le soir , promesse de Damien. Puis le camp s’achève.

Tel a été le camp en Vendée du Chamois, dont chacun gardera un souvenir mémorable. Toute la patrouille remercie Jean-Philippe et Damien L. et souhaite la bienvenue à Mathieu.

 le Chamois

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Le camp d’été en Vendée vu par la maîtrise :

Tout commença le dimanche 9 juillet 2000 sur la place de Champagne par un rassemblement : le camp Vendée 2000 est lancé.

Direction Le Parc Soubise pour le 1^er camp vendéen de l’histoire de la Troupe. Les patrouilles se mettent au travail rapidement. Temps imparti pour les installations : 2 jours et demi. Malgré les ondées régulières, l’ambiance est excellente.

Mercredi 12 : inspection des installations par la maîtrise.

Toutes les patrouilles ont réalisé de très belles installations, et nous avons eu beaucoup de mal à les départager ! Dans l’après-midi qui suit, surprise pour les scouts : alerte et départ en raid explo. Après les premières réactions de surprise et d’indignation, les scouts sont finalement contents d’avoir 3 jours de tranquille, sans les chefs sur le dos…

Le retour se fait donc le 14 juillet dans la joie et dans la bonne humeur, toutes les patrouilles ont été accueillies comme des rois : les vendéens sont ultra généreux !!! Le Conseil des Chefs du soir sert à faire le bilan du raid explo : très bon pour toutes les patrouilles, le raid a forgé encore un peu plus l’identité de chaque patrouille.

Samedi 15 : journée consacrée à l’histoire des guerres de Vendée. La Chabotterie a permis à chacun de comprendre clairement les guerres de Vendée, les personnages principaux ainsi que le déroulement chronologique. Cela est indispensable pour pouvoir suivre la cinéscénie que l’on va avoir le soir. Nous arrivons au Puy du Fou vers 12 h. Après un pique-nique rapide, les scouts partent par patrouille à l’assaut du Grand Parc, sorte de Disneyland historique. Au programme : la bataille du Donjon, le fort de l’an mil, le village XVIII°, les chemins creux des guerres de Vendée, la cité médiévale, le théâtre d’eau, …

Enfin arrive l’heure de la cinéscénie : on est dans les tribunes 1 h en avance, on va devoir chanter pour s’occuper. Pendant 1 h, on met une ambiance de feu : souvenir mémorable pour tous ! On rentre au camp vers 2 h du matin avec Arnaud (CG) et le Père Skof qui nous ont rejoint dans la journée.

Le lendemain, grasse matinée appréciée par tous. La messe est célébrée au camp par le Père Skof, avec les scouts de la 3^ème Marine Paris qui campent à côté.

Lundi 17 : journée olympiades. Le matin est consacré à la préparation (chars, parcours Hébert, arcs, javelots, …). Début du parcours Hébert l’après-midi. Tout se passe bien jusqu’à ce que Emmanuel se rattrape mal et se luxe le coude : on appelle les pompiers, et Jeunesse et Sports arrive à ce moment là ! Merci pour le cœur du CT ! Heureusement que Arnaud est là pour s’occuper d’Emmanuel ! L’inspection dure ½ heure et ne porte que sur la pédagogie : ils ne visitent ni le camp ni l’intendance… Emmanuel va bien : son coude a été remis avec un plâtre en prime. On ira le chercher demain matin à Cholet.

 Lundi 17 (ou Mardi 18) : alerte ! alerte ! Départ en grand jeu ! Le grand jeu durera 2 jours au total pour se finir non loin du camp par la victoire des … vendéens.

 Mercredi 19 : veillée de promesse et investitures raiders. C’est un grand moment dans l’histoire de la Troupe : 2 CP vont être investit « Raider ». Le cérémonial est très fort : « J’accepte les exigences des raiders. Je demande à être considéré comme toujours de service. Et quoi qu’il m’en coûte, je répondrai prêt ! » ou encore « Voici l’insigne raider. Il symbolise le courage de marcher droit, la force de servir en toute circonstances et la volonté de partir en mission. » L’engagement pris ce jour par Jean et Jean-Philippe est un exemple à suivre pour toute la Troupe. La nuit d’adoration qui a suivie est un moment très fort du camp.

Jeudi 20 : concours cuisine. C’est un excellent moment pour les chefs, mais 4 repas à la suite, c’est tout de même un peu dur ! Le soir, feu de camp pour remercier les vendéens de leur accueil si chaleureux. Le feu de camp se termine par les promesses, autre moment fort du camp.

 Du 22 au 26 juillet : Rallye des cimes dans l’Aveyron.

C’est un camp modèle que l’on a vécu : des Troupes de haut niveau, des chefs formidables, une ambiance extraordinaire. On a pu nous remarquer lors des olympiades et lors du feu de camp : nous étions les seuls à chanter sous la pluie.

Mercredi 26 : Retour à Lyon. C’est dur de s’arrêter après un camp aussi bon.